858 m
Château d'Arcis-sur-Aube
Le château d’Arcis sur Aube abrite aujourd’hui la mairie de cette charmante petite ville fleurie de l’Aube. De ce fait les intérieurs ne peuvent pas être visités, cependant l’extérieur de la bâtisse du début du XVIIIème siècle vous réserve de nombreuses surprises.Une tour en pierres blanches couverte d’ardoises, un imposant portail en fer forgé, la magnifique façade du château ou encore les marques de la bataille de 1814 entre les troupes de l’armée Napoléonienne et l’armée de Bohême, dans la façade arrière à travers divers impacts et un parc de dix hectares dessiné par Le Nôtre, les trésors du château d’Arcis sur Aube vous révèleront tout leurs secrets. ~~~ La forteresse médiévale, implanté sur le léger promontoire où s’élève le château actuel, commandait le passage de l’Aube. D’après une pièce d’archives de 1667, elle possédait donjon et maison forte, beaux et somptueux ediffices fermés de murailles, grands fossez alentour… Incendiée au XVIe siècle, lors des Guerres de Religion, il en subsiste les restes des deux tours découronnées qui encadrent le portail d’entrée. Pierre Grassin, qui acheta vers 1717 la terre d’Arcis, exerçait la charge de directeur des Monnaies de France. Quatre ans plus tard, dit-on, il fit construire le château actuel, qui abrite aujourd’hui la mairie. Elevée sur le côté d’un grand parc, plus vaste que celui d’aujourd’hui, cette demeure en pierre claire, double en profondeur, offre des façades limitées à un rez-de-chaussée, mais possède un étage ménagé sous un grand comble à la Mansart. Son élégance tient à ses proportions et à la présence des masques sculptés qui ornent les clés des trois fenêtres du grand salon, du côté de la rivière. Le nouveau propriétaire d’Arcis disposait d’une belle fortune, ce qui ne l’empêchait pas de se montrer entreprenant et plein de zèle pour le bien public. Lorsque deux incendies eurent anéanti les trois quarts des maisons de la ville, il fit distribuer sans délai des subsistances, obtint du roi un important secours financier, et contribua sur ses propres fonds aux reconstructions. Il obtint aussi l’autorisation d’implanter une manufacture de bas au métier, fit étudier la construction d’un canal navigable, et s’employa à rationaliser sur ses domaines l’exploitation forestière et les techniques agricoles. Les marquis de Labriffe, ses successeurs, s’attachèrent à développer l’agriculture sur leur domaine, mais résidèrent peu à Arcis, à l’exception de Pierre-Arnaud de Labriffe, chambellan de Napoléon, qui y passait neuf mois de l’année, reconnaissant à ses concitoyens de lui avoir épargné les confiscations révolutionnaires. Le nom d’Arcis appartient à l’histoire de la Révolution et de l’Empire. C’est là qu’en 1759 naquit Danton, figure de premier plan de l’Assemblée et de la Convention, qui revint souvent dans sa ville, la dernière fois en novembre 1793, quelques mois avant son exécution. C’est aussi là que, le 20 mars 1814, pendant la Campagne de France, Napoléon établit son quartier général. Il dut se replier le lendemain, face aux 90 000 Autrichiens de Schwarzenberg. La pierre des façades du château conserve la trace de cet engagement. crédit photos : ©studio OG
9.9 km
Eglise de la Conversion de Saint Paul
L’association de sauvegarde du patrimoine de l’église de Montsuzain anime et veille à la protection de l’édifice. r r Les quatre piliers du transept sont du XIIe siècle et forme un carré visible jusqu’à la formation du clocher. Deux chapelles pentagonales façonnent le charme de cette église. Ses vitraux du XVIe sont classés monuments historiques depuis 1913.
10.1 km
Eglise Assomption d'Herbisse
L’église d’Herbisse, dédiée à l’Assomption de la Vierge, est attestée dès 1169. De sa construction au XIIe siècle, elle conserve les piliers massifs de plan carré des trois travées de sa nef. Le mur du bas-côté sud a été refait au XVe siècle. Quant à celui du bas-côté nord, il appartient à la grande campagne du début du XVIe siècle qui a vu la reconstruction du choeur et du transept. Les trois nefs du choeur, de même hauteur, communiquent par de grandes arcades et s’achèvent chacune par une abside à pans coupés peu profonde.Le chantier du XVIe siècle s’est accompagné de la pose de vitraux. Huit d’entre eux demeurent autour du choeur : trois peuvent être datées de la fin du XVe siècle, soit qu’elles proviennent de l’église précédente, soit qu’elles aient été réalisées sur des patrons anciens. Les autres ont été exécutées entre 1500 et 1510 environ. En 1877, le peintre verrier troyen Hugot a posé deux verrières dans le bas-côté sud de la nef.Bien qu’elles ne soient pas toutes de la même époque, les thèmes illustrés dans ces verrières s’organisent autour de la problématique unique de l’histoire du salut : la création du monde est suivie du péché originel par la faute d’Adam et Ève et du meurtre d’Abel par Caïn. La rédemption de l’Humanité ne peut se faire que par la Passion du Christ à la fois homme et Dieu. L’Incarnation est illustrée par la généalogie de la Vierge qu’est l’Arbre de Jessé, par la Vie de la Vierge et l’Enfance du Christ. La divinité du Christ s’affirme au travers des thèmes de son Baptême et de sa Transfiguration.Ces verrières, très colorées et richement décorées de gravures perlées et de montures en chef d’oeuvre, adoptent en général une composition en petites scènes distribuées en registres. Elles présentent de nombreux apparentements avec des vitraux de Sainte-Madeleine et de Saint-Nizier de Troyes, mais aussi d’autres églises de l’Aube telles que Rosnay- l’Hôpital et Saint-Étienne-sous-Barbuise, ou de la Haute-Marne, telles que Ceffonds ou Joinville. Il peut s’agir d’une simple diffusion des sources d’inspiration, mais il a été démontré que l’Arbre de Jessé utilisait les mêmes patrons silhouettés que les personnages de l’Arbre de la Madeleine de Troyes parfois disposés différemment et pourvus d’autres noms. Les peintres verriers, troyens ou non, mettaient en commun leurs patrons. Les scènes de la Genèse communes avec la Madeleine de Troyes en sont-elles des reproductions ? Seul un relevé des réseaux de plombs pourrait le prouver.S'adresser à la Mairie le mardi : 03 25 37 90 08.
11.4 km
Eglise Notre-Dame-de-la-Purification
Aujourd’hui des rénovations sont entreprises pour consolider les parois de l’édifice et procéder à un nettoyage complet. r r Sa décoration intérieure est remarquable et singulière par les sculptures figurées qui se trouvent au niveau des culs-de-lampe. Il était rare pour les églises auboises du XVIe siècle de décorer ces parties saillantes servant à supporter le poids de la nervure, de l’arc ou de la colonne. r Ses verrières du XVIe sont classées monuments historiques ainsi que quelques éléments de son mobilier comme un Saint Evêque en calcaire peint du XIVe, une vierge à l’enfant en calcaire peint du XVIe siècle et un fauteuil de célébrant de style Louis XVI de la fin du XVIIIe.
12.8 km
Rallye "Le sentier de la Mémoire"
UN NOUVEAU RALLYE EST DISPONIBLE ! Un rallye pour les enfants sous forme d'énigmes à résoudre, permettant de découvrir la commune de Plancy-L'Abbaye est disponible gratuitement à la mairie ! (aux horaires d’ouverture, et sur réservation préalable.) Il est également disponible en téléchargement ci-dessous.
12.8 km
Le Sentier de la Mémoire
Ce parcours sur le patrimoine de Plancy-L'Abbaye est matérialisé par 12 panneaux. Au cours de ce circuit, vous découvrirez l'évolution de Plancy-L'Abbaye et du mode de vie de ses habitants, tant par ses bâtiments mais aussi ses habitudes de vie... Vous y découvrirez aussi les personnalités qui ont impactés la vie de ce petit village de l'Aube. À découvrir au cours du "Sentier de la Mémoire" : la place Foch, l’église Saint-Julien, la maison du Bienheureux Père Brisson, le moulin, le Château, etc... NOUVEAU : Un rallye "Sentier de la Mémoire" est disponible pour les enfants gratuitement à la mairie ! (aux horaires d’ouverture, et sur réservation préalable.)
12.9 km
Bibliothèque Lecture pour Tous
La bibliothèque de Plancy-L'Abbaye "Lecture pour tous" vous accueille pour découvrir de nouveaux ouvrages, mais aussi pour des animations, des soirées jeux, des expositions...
14.1 km
Ecomusée de la Barbuise
Dans un corps de ferme traditionnel, typiquement Champenois, imprégnez-vous du quotidien de vos ancêtres agriculteurs à l’époque de la traction animale et artisans ruraux dont l’oeuvre remarquable s’est achevée vers le milieu du XXe siècle. L’écomusée de la Barbuise est l’oeuvre d’une équipe de passionnés. Ils se sont donnés pour mission la sauvegarde et la transmission des outils et des pratiques professionnelles rurales, en usage jusqu’au milieu du siècle dernier. Les collections - antérieures à l’avènement de la motorisation - couvrent les domaines de l’agriculture et de l’élevage. Outre les équipements à traction animale et outils manuels utilisés dans les fermes de la région, vous est présenté l’outillage des métiers de l’artisanat rural : Bourrelier, Menuisier, Charpentier, Mérandier, Sabotier, Tonnelier, Charron, Bûcheron, Scieur de long, Maréchal ferrant, Boulanger, Apiculteur, Marchand de vin, Laiterie. Vous trouverez également la reconstitution d’une ancienne salle de classe et d’un habitat ancien. Le site est géré par une association loi 1901 affiliée à la fédération nationale « Familles Rurales ». Ouvertures à la demande pour les groupes de minimum 8 personnes.
14.1 km
Les Amis de Gutenberg - Imprimerie musée
Dans un corps de ferme traditionnel, typiquement Champenois, partez à la découverte de cet atelier musée qui se veut le reflet de l'imprimerie des XIXe et XXe siècles. Les visites sont guidées et durent 1h30. Départ de visites à 14h, 15h30 et 17h les jours d'ouverture. Possibilité également de visiter sur réservation hots période d'ouverture pour des groupes d'au moins 5 personnes adultes.
15.3 km
Eglise Saint-Benoit
L’église Saint-Benoit date du XIIe siècle. C’est l’une des plus anciennes églises romanes de l’aube dont l’architecture n’a pas été dénaturée, mais elle a été restaurée au XVIe et comporte une verrière du XVIe siècle classée monument historique et représentant l’adoration des bergers. r r Son chevet (l’arrière comprenant le cœur et l’abside), est plat et non arrondit, témoignant de l’influence rurale des constructions sacrées en campagne au XIIe siècle. r r Le Christ en croix monumental (1,82 x 1 ,74), daté du dernier quart du XVIe siècle, est classé monument historique depuis 1911. La richesse et la finesse des détails, la qualité d’assemblage et de sculpture, tant que sa taille imposante, apportent une intensité à l’œuvre et accompagnent l’expression de la douleur retenue du Christ.r Les yeux fermés et les sourcils froncés, les Christ en croix étaient destinés à accompagner les croyants dans leur compassion et leur prière.r Aujourd’hui reconnu comme une œuvre incontournable du XVIe siècle champenois, il était exposé lors de l’exposition « Le Beau XVIe siècle : chefs-d’œuvre de la sculpture en Champagne » présentée en 2009 dans l’église Saint-Jean-au-marché à Troyes.r r Heures de culte : Samedi à 18h. Dimanche à 9h30 (non-hebdomadaire).r Visite sur rendez-vous.
15.6 km
Château de Droupt-Saint-Basle
En 1580, Louis Le Mairat, un bourgeois de Troyes, acquiert le domaine du Château de Droupt-Saint-Basle. Il obtient de Henri III l'autorisation d'entourer sa maison de murs, de poternes et d'un fossé avec un pont-levis, qui sont encore visibles aujourd'hui. La structure présente un plan carré et trois tours à canonnières aux angles, témoignant de son objectif défensif. Au milieu du XVIIIe siècle, le domaine échoit à Pierre-Nicolas Guillaume de Chavaudon De Sainte Maure, Conseiller à la Cour des Aides à Paris, qui entreprend d'importants travaux pour adapter le château aux goûts de la noblesse de l'époque.
Bien que la famille soit émigrée pendant la Révolution française, elle parvient à conserver ses biens à la fin de cette période. Le château est modifié au fil des générations, et à la fin du XIXe siècle, il se dote d'un jardin d'hiver. Pendant l'occupation allemande lors de la Seconde Guerre mondiale, le château est réquisitionné et transformé en hôpital pour environ 150 soldats. La Marquise de Chavaudon doit déménager dans un pavillon attenant, et après le départ des Allemands, elle refuse de retourner au château, mais continue de s'occuper de son entretien.
À la mort de la Marquise en 1974, ses douze neveux et nièces se partagent l'héritage, vendent le château et dispersent les archives familiales. La propriété change de mains à plusieurs reprises, mais souffre d'un manque d'entretien, provoquant sa dégradation. À la fin des années 1980, sa destruction est envisagée. Cependant, en 1983, Jean-Pierre et Claire Paupe décident d'acheter le château et mobilisent leur famille et leurs amis pour sa restauration, soutenus par deux ouvriers à plein temps pendant près de 20 ans. Leur projet de rénovation est couronné de succès, et le château ainsi que ses dépendances, escaliers et cheminées sont désormais classés au titre des Monuments Historiques. La famille Paupe reçoit plusieurs distinctions, dont la Médaille d’Or de La Renaissance Française en 1999 pour leur contribution à la restauration du patrimoine.
En mai 2021, la famille François devient propriétaire du château, avec l'intention de continuer la restauration et de faire vivre cet endroit magique, en le transformant en un lieu de réception privée et unique. À noter que le château n'est pas ouvert à la visite.
16.1 km
Eglise Saint Julien et Saint Blaise
Cette église en pans de bois a été édifiée au XVe siècle. Sa nef constituée de quatre travées, le choeur-transept est de style unique. La flèche centrale est recouverte d’ardoises. De belles statues sont visibles à l'intérieur.
16.5 km
Eglise de Cloclois
Situé à Coclois (10240)
16.7 km
Jardin du Livon
Ce jardin de 10 000m2 se distingue par sa richesse botanique. Vous y accéderez par une ancienne grange champenoise à la charpente remarquable. C'est sur le site d'une ancienne pépinière de collection spécialisée en conifères qu'il a été créé. Vous y découvrirez donc une grande variété de conifères rares (gingko, picea, metasequoia, taxodium, juriperus, cryptomeria, etc...) mais aussi des feuillus, des plantes vivaces, des fruitiers... Au détour des allées, vous pouvez aussi admirer trios bassins agrémentés de nénuphars, habités de carpes koï et reliés entre eux par un ruisseau, le tout alimenté en eau par une éolienne.
16.9 km
Château de Dampierre
Au village de Dampierre, à quelques coudées d’une église monumentale, se dégage, hors des eaux vives et des bocages, un ensemble architectural et impressionnant, d’une élégance telle qu’il semblait ne pouvoir appartenir qu’aux bords de la Loire ou aux vallons de l’Ile-de-France. De ces constructions, il barre encore aujourd’hui une large esplanade bordée de futaies, et infléchie sur les côtés ». On y pénètre par une grille monumentale en fer forgé de l’Ecole de Nancy, au XVIII° siècle, à la manière de celle de l’Hôtel de Ville de Troyes. Dans ce vaste espace, à plus d’une centaine de mètres d’elle, se détache, haut vers le ciel, une tour carrée, cantonnée de 4 tourelles aux toits en poivrières ou en dôme. Elle a fort grand air et peut être considérée comme un des plus beaux spécimens de la fortification française du XV° siècle. Autrefois précédée d’un pont-levis sous lequel coulait l’eau des fossés entourant le château féodal, aujourd’hui comblés et démolis, elle en était l’entrée. Elle est traversée par un passage voûté qui accède à la cour d’honneur au fond de laquelle se détache, sur une longueur de 40 mètres et une hauteur de 28, une bâtisse en pierre à 2 étages percés de 11 ouvertures, dont 3 sur un avant-corps à peine saillant, le tout coiffé d’un toit à la Mansard à 3 lucarnes dont l’arcure de celle du centre, accolée de 2 vases flammés, fait allusion aux armes des Picot de Dampierre. Le contact de ces 2 architectures, l’une féodale et défensive, l’autre plaisante et accueillante, fait de ce domaine une résidence privilégiée caractéristique d’une époque sans austérité dont la majesté aurait paru plus puissante encore, si le formidable donjon du XII° siècle, démoli en 1810, le dominait encore de sa massive hauteur. Terre d’invasion, cette région a été dans tous les temps foulée par les pas des conquérants : les Romains s’y sont implantés, des bandes germaniques y ont pris pied, les Francs l’ont conquise, la féodalité en a fait une seigneurie de haut rang dont les comtes ont confié la garde aux plus valeureux de leurs vassaux. Elle relevait de la châtellenie de Rosnay, et était elle-même le chef-lieu d’une châtellenie dont dépendaient 70 fiefs. Elle a été possédée par des personnages importants, seigneurs de Saint-Dizier, vicomtes de Troyes, connétables de Champagne, d’où, par des alliances de haut lignage, sont issus plusieurs rois, empereurs et princes de France, d’Espagne, d’Autriche d’Allemagne et d’Angleterre. Plusieurs dynasties s’y sont succédé. Le fondateur de la première, celle des Dampierre-Saint-Dizier, est, en 980, Hildevent. Par son mariage avec Mahaud de Bourbon, son arrière petit-fils Gui II donna naissance à la branche des Dampierre-Bourbon. A la mort de son fils aîné Archambaud, survenue en 1219, dont une fille épousa Thibaud IV comte de Champagne, roi de Navarre, elle passa à son frère Guillaume II. En 1223, Guillaume prit pour femme Marguerite de Flandres qui hérita du comté en 1244, alors qu’il était décédé. Elle trépassa en 1280, laissant pour héritier un de ses fils, Gui III. Avec lui s’ouvrait la dynastie des Dampierre-Flandres. C’est sa petite fille Philippine, épouse du roi d’Angleterre Edouard, qui obtint de son mari la grâce des bourgeois de Calais en 1347. Le troisième fils de Marguerite de Flandres, Jean I était Seigneur de Dampierre en 1250. En 1258, il laissait la châtellenie à son frère Jean II qui la garda jusqu’en 1307. Elle échut alors à sa fille Marguerite, qui, depuis 1305 était la femme de Gaucher VI de Châtillon. Avec eux commença la dynastie des Dampierre-Châtillon qu’illustra Jacques 1er, Amiral de France, tué à la bataille d’Azincourt en 1415. Elle dura jusqu’en 1472 et disparut avec Valéran dont la fille aîné avait épousé en 1469 Philippe 1erde Lannoy, chevalier de la Toison d’or et chambellan de Charles V d’Allemagne, qui fonda la dynastie des Dampierre-Lannoy. Le dernier seigneur mâle de cette famille, Pierre II, mourut en 1522, sans laisser d’enfants. Il a été inhumé dans l’église de Dampierre, dont son tombeau est un des plus beaux ornements. Sa sœur Jeanne, et son mari François d’Haraucourt le vendent en 1526, à Louis Picot, seigneur de Pommeuse, 1er Président à la Cour des Aides de Paris. Ainsi se termine la filiation ininterrompue des détenteurs de la seigneurie et cesse de couler dans les veines du nouveau possesseur le sang de Champagne qui, depuis 500 ans, vivifiait les familles les plus illustres de France et d’Europe. Louis Picot introduit au XVI° siècle la dynastie des Picot de Dampierre. Louis II avait le titre de baron. C’est sous son fils Eustache, homme d’armes, que vers 1646 la baronnie fut érigée en marquisat : François Picot, maître de camp de cavalerie, Jean-Auguste, capitaine de vaisseau, Pierre, brigadier des armées du roi, capitaine des chasses et des plaisirs du roi se transmirent cette distinction jusqu’au fils de ce dernier, le comte Auguste-Henri-Marie, général des armées de la République, mort pour la France en 1793. Il avait 3 garçons et 1 fille. Le marquisat passa à son fils Charles, aide de camp du général Dessoles, sous Napoléon 1er, son beau-frère, pair de France, qui l’avait remplacé au Conseil général, et qui fut tué glorieusement, à la tête des Mobiles de l’Aube, au combat de Bagneux, en 1870. Il n’avait pas d’enfant. Le château et les biens de Dampierre entrèrent alors par filiation dans la famille de la Rochefoucauld, à cause de Louise Picot, fille du général de la Révolution, mère de la femme de Jules de la Rochefoucauld, duc d’Estissac. Son fils, Roger de la Rochefoucauld-Ségur, dernier marquis de Dampierre, le laissa à ses filles, les comtesses de Kergolay et Amélie de Mérode, qui s’en dessaisirent en 1907 pour le vendre au Viconte Beurret grand collectionneur de mobilier et d art du 18eme siècle et qui entrepris a Dampierre des travaux considérable de restauration et de décoration. Le château retrouva sa famille d'origine dans les années 30 puisqu' une branche des picot de Dampierre les Aligny, rachètent le château et le conservent jusqu'en 2021 . VISITES •tDu lundi au vendredi •tDu 1ier juillet au 30 juillet puis du 1ier septembre au 30 septembre 2025 •tLe week-end des journées du patrimoine les 14 et 15 septembre •tDe 10h a 12h puis de 14h à 18h •tAu tarif de 10 euros par personne A la visite : tous les extérieurs, intérieurs du Châtelet et escalier/cuisine du Château. Visite d'1 heure, réservation obligatoire pour les groupes (appeler Guillaume Delpech au +33 6 29 02 92 36), accessibilité mobilité réduite pour le parc uniquement.
17.3 km
Eglise Saint Pierre et Saint Paul
L’église Saint-Pierre-Saint-Paul de Dampierre existait déjà au XIe siècle, sans qu’on connaisse exactement sa date de fondation. L’édifice actuel résulte de plusieurs campagnes de travaux. L'église est reconstruite après 1197, date du mariage de Gui II de Dampierre avec Mahaut de Bourbon. De cette époque subsistent l’abside, le chœur, la travée d’avant-choeur et le transept.Les deux dernières travées de la nef sont reconstruites entre 1500 et 1520 et les deux travées occidentales ensuivant. Avant 1562, la travée d’avant-chœur est encadrée par deux chapelles. Une dédicace est mentionnée en 1618. Le clocher a été élevé en partie en 1682, mais on y trouve, à l’intérieur, une date de montée des cloches en 1376.L’église présente un plan en croix latine à transept non saillant. La nef à trois vaisseaux de quatre travées est suivie par le transept et une travée d’avant-chœur à deux chapelles. Le chœur se compose d’une travée droite et d’une abside à trois pans. La tour du clocher s’élève au-dessus du vaisseau central de la deuxième travée de la nef.La façade orientale est percée d’un portail de style flamboyant sous une grande verrière à remplage.Les vitraux sont contemporains de la reconstruction de la nef et datent du premier tiers du XVIe siècle. Plusieurs baies ne présentent que des fragments des années 1500-1520. On conserve une verrière de saint Pierre (vers 1530) donnée par " Pierre François ", peut-être curé de Dampierre, qui montre trois scènes en grisaille et jaune d’argent : le saint en prison délivré par un ange, son reniement et sa crucifixion. Deux autres verrières fragmentaires sont consacrées à la Vie de la Vierge, l'une date du 1er quart du XVIe siècle, l'autre des années 1530.D’autres verrières furent posées lors d'une seconde campagne après 1550 aux chapelles orientales ; elles ont été endommagées par un orage en 1782 puis ont été remplacées à la fin du XIXe siècle par des figures de saints. Les vitraux anciens ont été déposés par Gaston Vinum en 1939 et ont ainsi pu être conservés. Longtemps entreposés au château de Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne), ils ont été reposés en totalité en 1978. Quelques restaurations ont été menées en 1984, toujours par l’atelier Vinum.Contacter Mme Royer : 03 25 37 63 73.
17.5 km
LUYÈRES
Luyères est une commune de 442 habitants et de 17,37 km². Ses habitants sont les luyons et les luyonnes. Ce charmant village appartenant à la communauté de communes Forêts, Lacs, Terres en Champagne est situé à une dizaine de kilomètre au nord-est de Troyes et aux portes du Parc naturel régional de la Forêt d'Orient. Le village est fort ancien ; il existait déjà au IXe siècle. Guitier abbé de St Loup de Troyes rapporte en ses mémoires (fin du XIIe siècle) avoir vu aux archives de son abbaye un titre par lequel le roi Charles le chauve fit don à cette abbaye de la Terre de Luyères et de Colaverdey. Il existait sur la commune un château dont il reste un pan de mur et les communs. Principales curiosités : - l'église St Julien, classée monument historique du XVe et XVIe siècle et entièrement restaurée, - ses statuaires champenoises du XVIe siècle, - ses vitraux du XVIe siècle et ses vitraux modernes, - son autel du XVIIIe siècle, - son jubé du XVIe siècle (l'un des 20 jubés de France). Cette église a été entièrement restaurée. Etape gourmande à la brasserie "Au Champenois" pour 13€ Eglise St Julien Après 35 années de fermeture et de restauration, l’église St Julien de Luyères a été inaugurée le samedi 19 septembre 2009. L'intérieur de l'édifice, délabré et dangereusement instable, est en effet demeuré inaccessible pendant trente-cinq ans. Aussi est-ce avec grand bonheur que le maire, Gérard Schild, a célébré sa réouverture, rendant hommage à la persévérance de ses prédécesseurs, Jean Sebille et Serge Hibon. Les travaux, d'une grande ampleur, ont été cofinancés par le Département, la Région et l'État. Dominique Voix, conseiller général, Hervé Aubriet, conseiller régional, Mgr Marc Stenger, évêque de Troyes, et Christian Rouyer, préfet de l'Aube, se sont félicités de la valorisation de ce patrimoine commun, perçu comme un héritage culturel et spirituel. Classée monument historique en 1958, cette bâtisse d'architecture médiévale flamboyante est une église-halle, représentative des constructions de la ceinture troyenne. C'est que l'église revient de loin… Huit voûtes étaient effondrées, une forêt d'étais supportait l'édifice, dont les murs étaient altérés par les lichens. Les sols et vitraux, en piètre état, étaient déposés, le mobilier entreposé et poussiéreux… Il a fallu aux compagnons doigté et minutie pour rendre aux lieux leur beauté tout en respectant leur âme. Visiteurs et fidèles apprécieront notamment le splendide jubé en bois sculpté, datant de 1552, qui a été avancé d'une travée pour une meilleure visibilité. Pour visiter l'église, s'adresser à Monique Lefebvre (Tél : 03.25.41.01.92) ou à Gérard Schild (Tél : 03.25.41.01.11). Le jubé Le terme Jubé vient de l’expression latine « JUBE, DOMINE, BENEDICERE » (Seigneur bénissez-nous). A l’origine les jubés sont situés entre le chœur et la nef, il possède également une barrière en bois. Cette séparation avait pour origine le fait que le peuple ne pouvait assister à la consécration (transformation de l’eau en vin et du pain en corps du Christ). Ils furent pratiquement tous détruits après le concile de Trente et la révolution française. Il ne reste en France qu’un vingtaine de jubé (St Etienne du Mont à Paris, La Chaise-Dieu, Brou …) Cinq sont dans la région (St Florentin, Villemaur sur Vanne, L’Epine, La Madeleine à Troyes et Luyères). Le jubé de Luyères, d’une longueur de 5 mètres et d’une largeur de 2 mètres est en bois. Il repose sur six poteaux rubanés et écaillés avec chapiteaux à facettes et bases à talons. Il date du XVIe siècle (1552). Il est composé de 46 panneaux finement sculptés et ciselés (16 sur chaque face, 7 sur les faces latérales). Ce sont des panneaux en fenestrages ajourés, décorés de fleurs de lys couronnées, des blasons aux armes de France et au monogramme du Christ, attributs de la passion. Lors du prêche des prêtres, ces derniers montaient sur les jubés pour s’adresser au peuple.
17.8 km
Atelier Djembé, à Mery-sur-Seine
Programme 2025 Ateliers Djembé avec Arno, Filou et Romain + dunums en live ◘ Horaires : De 10 à 12h30 ◘ Dates (dimanches): • 9 Février • 9 Mars • 13 Avril • 4 Mai • 8 Juin ◘ Tarif : Adhésion AVIL 5€ et prix libre Inscription par mail ou téléphone.
17.9 km
Conservatoire du Coq Gaulois
Le conservatoire vise à préserver la race gauloise qui est menacée. Le coq gaulois, animal fier et combatif, est devenu à travers les époques un symbole de la France et de notre patrimoine. Visite libre et gratuite 7 jours sur 7 de 9h à 18h (17h en hiver)
18.2 km
Eglise Saint-Nicolas
L'église Saint-Nicolas, située à Vailly dans le département de l'Aube (10), est un édifice construit au XVIIe siècle, en 1678, qui remplace une ancienne église romane datant du XIIe siècle. La construction dense du XVIe siècle a permis d'éviter de nombreux travaux au XVIIe. L'église abrite plusieurs éléments classés monuments historiques, parmi lesquels figurent deux sculptures du XVIe siècle : l'une en chêne représentant l'éducation de la Vierge, et l'autre en calcaire illustrant Saint Eloi. On y trouve également un bas-relief en calcaire du XVIe siècle représentant Saint Nicolas, ainsi que deux statues du XVIIIe siècle, dont une Vierge à l’enfant en chêne et une statue de Saint Claude en calcaire.